Mois : février 2018
Prenez connaissance de cet article paru dans le quotidien du médecin
Quotidien du médecin. Damien Coulomb | 20.02.2018
La revaccination par le BCG protège contre la tuberculose persistante
Et ceci est mon commentaire que j’ai proposé en réponse.
Vous pourriez penser qu’un médecin homéopathe pousserait des hauts cris en lisant cet article.
Il n’en est rien. Pour nous la vaccination BCG hormis la protection précoce contre les méningites tuberculeuses, s’était avérée
insuffisamment efficace contre les formes pulmonaires. Mais cette action positive du BCG pour prévenir une tuberculose persistante ne nous étonne pas. Celà nous rapproche de notre concept fondateur de la méthode homéopathique basé sur la similitude. Par contre vous risquez parfois de provoquer des réactions chez des sujets qui correspondraient un type sensible.
Nous utilisons aussi le vaccin BCG comme souche homéopathique, en sachant bien sûr qu’il n’est pas dénommé vaccin, c’est une dilution nommée VAB. Et même dans le cas du risque de tuberculose persistante, cette dilution dynamisation pourrait être trop réactive!!
Nous pouvons en tout cas attendre le recul de cette étude qui semble bien intéressante.
A suivre donc…
cordialement
Un médecin homéopathe en retraite mais toujours attentif à l’évolution de la médecine.
Dr Didier Deswarte
Soigner un patient pour une maladie qu’elle soit aigue ou chronique peut se concevoir.
Le schéma de soins est plus simple d’autant plus si ce même patient ne désire pas autre chose que se limiter à un seul motif pour lequel il investira uniquement votre traitement.
Est ce si simple?
Nos consultations ne sont pas toujours simples. Et cela est vrai pour la médecine en général.
Lors d’un repas un soir avec des amis, j’entendais l’anecdote suivante.
Mon médecin m’a prévenu, pas plus de trois demandes à la fois pour une consultation!
La médecine actuelle en est elle à ce point?
Le temps de consultation est limité, les médecins pas assez nombreux, les honoraires insuffisants pour gérer quotidiennement des consultations longues, les tâches administratives et les contraintes réglementaires épuisantes.
l’image du médecin comme beaucoup de professions est dévalorisée.
Une étude allemande il y à quelques années voulait démontrer que le temps optimum de consultation pour un médecin était de 7 minutes!
Le contexte était celui d’un fonctionnement pluridisciplinaire avec secrétariat et infirmière. Le médecin n’avait plus qu’à réfléchir rapidement et prescrire. Ce temps laisse rêveur, ou même scandalise.
Il semble que en France on s’achemine vers un temps optimum de vingt minutes, et cela c’est bien le minimum!
Le médecin devra suivre une véritable formation en outre pour comprendre comment utiliser la nomenclature des actes médicaux!
Vous voyez donc que en préambule, nous parlons chiffres, mais est cela la véritable vocation du médecin. Et la médecine peut elle encore se décrire comme étant une vocation?
Et pourtant pour que le médecin de terrain appelé en visite dans des quartiers difficiles garde sa vocation, il en faut de l’énergie et de la conviction. Ce m2tier est maintenant 0 risques comme d’autres professions de santé d’ailleurs. Le burn out le guette d’ailleurs.
Par contre beaucoup de confrères trouvent néanmoins leur épanouissement professionnel car cette vocation c’est de s’ouvrir aux besoins de l’autre, du patient en l’occurence.
Une bonne médecine c’est d’abord une bonne relation et une confiance qui doit être réciproque.
Voilà les critères déjà qui vous disent que vous avez fait le bon choix!
Ceci est donc le premier facteur de soins, la confiance.
Le deuxième c’est de gérer les situations complexes et cela fait vraiment partie du quotidien du médecin. Le motif de consultation lui même est souvent complexe mais aussi l’accumulation de plusieurs maladies chez un même sujet. C’est ce qu’on appelle la polypathologie.
La pratique de l’homéopathie nous apprend à envisager ce patient de manière globale en respectant les réactions individuelles de ce même patient.
Nous faisons appel aux propres réactions de l’organisme pour qu’il rétablisse son équilibre de santé, avec son propre potentiel, ce qu’on appelle aussi son homéostasie.
Comment?
Je m’adresse ici dans ce mot du mois aux médecins, jeunes ou moins jeunes, soit qui ont fait un enseignement d’homéopathie et qui voudraient se lancer dans l’abord du terrain pathologique de leur patient, soit ceux d’entre vous qui ont déjà suivi un cursus mais qui ont la sensation d’avoir tout oublié ( ce qui n’est que partiellement vrai), ou gardent cette expérience comme un acquis supplémentaire mais qui reste théorique. L’homéopathie, elle doit se vivre aussi bien pour le patient qui en bénéficie que pour le médecin qui écoute et constate ses résultats!
Je vous propose donc un ouvrage que j’ai construit dans ce but: vous aider à mettre le pied à l’étrier. Je vous avais fait dans ce blog un petit mot sur la procrastination que nous subissons tous. Et la seule réponse est l’action.
Se lancer!
Et les risques sont moindres!
Les premiers résultats de vos prescriptions seront confortés par le vécu de vos patients et leur amélioration clinique.
Aussi cet ouvrage ne rappellera pas les bases de l’homéopathie qui sont sensées être connues, mais abordera le sujet de la polymorbiditè et de la polypathologie qui est vraiment le lieu aussi de notre action en tant que médecin homéopathe. Je dis « aussi » c’est à dire comme tout médecin devant le patient dit chronique.
Alors qu’apporte de plus l’homéopathie? Elle apporte justement un plus à la pratique, une autre vision, un autre regard, une thérapeutique complémentaire ou si cela peut suffire une alternative à l’abord médicamenteux. Nous sommes aussi une réponse à l’hyperiatrogénie que vivent nos patients à notre époque!
Pratiquer l’homéopathie c’est d’abord rester médecin, nous le répétons, et accepter les consensus de santé publique et la démarche scientifique mais aussi savoir répondre aux besoins des patients en lui nuisant le moins possible. Nous sommes donc acteurs de santé publique et sources d’économies de santé.
Cet ouvrage privilégie aussi l’abord physiopathologique de l’individualisation du patient, et se veut réducteur de la démarche propre à l’orthodoxie homéopathique.
Le pragmatisme d’abord avec des traitements simples et clairement définis. En sachant que ce n’est qu’au fur et à mesure des consultations que nous médecins apprendrons à connaitre le patient et cerner son profil réactionnel de ce même patient. Ce profil cher aux homéopathes confirmés appelé le type sensible.
Avec cet ouvrage, vous pourrez bénéficier d’une approche pratique et d’une expérience vécue de 40 ans, sans vous prendre trop la tête ( quoique le début aborde des réflexions de fond réclamant une certaine concentration!).
Les médicaments homéopathiques sont à relire avec notre langage d’aujourd’hui, avec nos connaissances d’aujourd’hui et c’est ainsi que nous pouvons découvrir de nouvelles approches y compris avec des souches médicamenteuses qui nous sont familières et usuelles. Nous redécouvrons nos « polychrestes ».
Cet ouvrage est une pierre de plus à notre édifice conceptuel, dans un cadre bien défini d’une approche dite pluraliste, clinique, pratique, afin de mieux gérer les situations souvent complexes de nos cabinets médicaux surtout dans ce cadre trés large de la polypathologie que nous définissons en début d’ouvrage…
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Dr Didier DESWARTE