Mois : mars 2018
Quelle violence dans cette attaque inopinée vis à vis des disciplines telles que l’homéopathie, l’acupuncture et l’ostéopathie? Tous dans le même sac donc.
Quelle colère, quelle rage! Une attaque qui concerne donc les praticiens, en l’occurence des confrères et qui concernent aussi ceux qui se soignent. Les uns sont des charlatans, les autres, ce sont les patients qui ont pu bénéficier de ces soins et qui malgré qu’ils aillent mieux, devraient se culpabiliser d’avoir eu recours à ces soins.
La médecine pour ces agressifs détracteurs ne devrait être que scientifique, donc basée toujours sur des preuves, et ces preuves, ce sont celles des tubes à essai et des souris de laboratoire, ou encore des grandes cohortes de patients soignés pour une pathologie donnée, précise avec des critères de sélection exigeants.
Le premier écueil est que nous soignons le plus souvent des polypathologies, qui sont peu étudiées scientifiquement d’une part et que nous soignons plus des malades avec des pathologies que les pathologies elles mêmes. En d’autre termes nous aidons dans ses réactions, un organisme malade à retrouver un état de santé vis à vis du processus de la maladie. C’est déjà un mode de pensée plus global et plus individuel.
Nous voyons bien que ces deux démarches, celle de combattre la maladie et d’aider l’organisme à la combattre sont complémentaires.
Quand au mode d’action, dont nous ne connaissons pas tous les mécanismes, il faut pour le juger, savoir de quoi on parle et apparemment ce n’est pas le cas chez nos détracteurs.
Tout d’abord le placebo, ce fameux terme, véritable épouvantail, que les détracteurs agitent allègrement sans se rendre compte de leur pauvreté argumentaire.
Le placebo, est partout, c’est la relation humaine, et l’on voudrait en faire abstraction. C’est là lors de la consultation que les souffrances sont exprimées, et il faudrait se boucher les oreilles pour ne pas être influencé. C’est là que le patient s’exprime et que on peut le comprendre, dans sa globalité, dans son environnement et il faudrait rester concentré sur la douleur par exemple et ne pas tenir compte de la souffrance.
Remplacez donc le médecin par un robot, et la solution est trouvée, mes chers confrères chasseurs de charlatans.
La dilution homéopathique. Comment de si petites doses peuvent agir? Vous parlez de dilutions pondérales, c’est à dire celles que l’on peut peser. Déjà le mode de préparation concerne des dilutions dynamisées, c’est à dire agitées dans un solvant hydroalccolique de volume restreint.
C’est un modèle au moins physicochimique et non pas chimique pur qui n’obéït pas qu’aux lois de la chimie. D’autre part vis à vis du modèle endocrinologique qui agit par exemple pour les hormones à l’échelon du microgramme, nous sommes trés proches de nos basses dilutions telles que 3CH.
Jamais l’on n’évoque le phénomène de la similitude et de l’hormesis.
L’homéopathie agit d’autant plus qu’il y a une similitude entre les symptômes observés et les signes provoqués par le médicament sur un sujet sain sensible. Dans ce cas nous sommes dans des domaines plus subtils que dans le contexte du médicament classique et les modes d’action aussi sont subtils beaucoup plus que les attaques qui justifient cette mise au point!
L’homme est une structure ouverte à l’énergie, à la matière et à l’information ( Antony Wilden), et parfois l’information peut n’être ni matière, et ni énergie!
Le placebo c’est beaucoup plus que de la subjectivité.
Nous sommes à la limite de la matière et de l’énergie avec nos dilutions-dynamisations, nous sommes aussi dans le domaine de la communication, passage d’une information, tout d’abord dans le relation elle même, puis relayée par l’information subtile complémentaire du médicament homéopathique qui n’est pas neutre , mais subtile ( à l’image d’une qualité qui devrait être développée par nos détracteurs actuels qui font dans le lourd).
Un troisième facteur est d’accompagner la patient dans la réaction à ce médicament homéopathique qui est visible et parfois intense ou plus fine et c’est au patient aussi d’apprendre à écouter son corps et à mieux se connaitre.
A suivre donc mais si c’est possible dans un climat plus serein et entre gens raisonnables et constructifs.
Dr Didier Deswarte
Et voilà mon commentaire que j’ai fait publier:
Chers confrères,
Vous contredisez les options déjà prises du conseil national de l’ordre des médecins pour qui l’exercice de l’homéopathie et de l’acupuncture sont réservés aux docteurs en médecine seuls aptes à prescrire au sans médical du terme. Reportez-vous au rapport Lebatard-Sartre de 1998.
http://rfx.free.fr/MedIllusion/Homeopathie/Lebatard-Sartre.htm
Restez donc objectifs et non passionnels dans vos initiatives non confraternelles ou informez-vous à notre syndicat SNMHF. Nous sommes docteurs en médecine et ne prescrivons pas que des médicaments homéopathiques, mais nous en connaissons leurs indications.
Recevez malgré tout mes salutations confraternelles.
Dr Didier Deswarte de Lille