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Réponse aux détracteurs de l’acupuncture

On 6 avril 2018 by Didier Deswarte

Réponse à cet article paru dans Egora sur l’acupuncture

https://www.egora.fr/actus-medicales/sante-publique/38650-acupuncture-ce-qui-est-prouve-ou-pas

Essayez donc de la pratiquer. L’inconvénient c’est qu’il faut d’abord apprendre comment la pratiquer, et d’abord rentrer dans une logique rationnelle quelque peu différente. Si nous raisonnons toujours en symptômes isolés, genre: Quels points pour les nausées? ou quels points pour les lombalgies? bref en tirer ce qu’on appelle des recettes, vous aurez une efficacité relative.

C’est comme en cuisine, il ne suffit pas de mettre les ingrédients, il y à aussi un art de la cuisine.

De la médecine auparavant on disait d’elle qu’elle était un art, l’art médical. Maintenant est exigée la médecine par les preuves (EBM).

Bien sûr nous avons un socle scientifique qui nous permet de ne pas dévier, et celà garantit le danger sectaire. Mais cette même base nous permet aussi de voir que en dehors de la pyramide de savoir universitaire existent des vérités bonnes à étudier et à pratiquer et que ces disciplines peuvent être complémentaires.

Ensuite ces mêmes disciplines expriment des vérités à remettre dans le contexte de leur époque et c’est à nous ensuite de faire des ponts conceptuels pour les adapter à nos connaissances acquises, et c’est le rôle pédagogique de leur enseignement aux médecins eux mêmes.

Ces disciplines seront d’autant plus efficaces, par contre si l’on respecte le contexte dans lequel elles ont été faites. Ce n’est pas parce qu’une discipline est ancienne, qu’elle ne détient pas une part de vérité. Nos réferences scientifiques actuelles ne sont pas des vérités pures mais des vérités susceptibles d’être contredites.

Dans ces disciplines anciennes existe une approche plus globalisante de l’être humain, qui est une approche systémique avant la lettre et aussi un abord de type énergétique.

Quand on étudie par exemple l’acupuncture, on aborde un langage et une conception, puis on l’applique, et on juge du bénéfice pour le patient et notre expérience de praticien montre le retour bénéfique et la satisfaction du patient d’autant plus que l’on a pratiqué la discipline de manière élaborée et la moins réductionniste possible par rapport à ses bases conceptuelles.

Celà s’apprend, en quelques années, mais c’est une démarche passionnante.

Certains d’entre nous donnent du temps pour cet apprentissage et cette pratique et s’y épanouissent en tant que praticien et en restant médecin appliquant les règles de santé publique et gérant son dévellopement professionnel continu comme tout docteur en médecine.

On ne demande pas à tous nos confrères de la pratiquer mais surtout de respecter nos choix en attendant que la science s’approprie ces domaines, et les progrès futurs de nos sciences fondamentales si elles ne tombent pas dans l’écueil, et l’orgueil du transhumanisme, aborderont certainement ces aspects singuliers de ces disciplines complémentaires en découvrant de nouveaux rouages physiologiques.

L’homme n’est pas qu’une machine thermodynamique. La dimension pleinement humaine est une complexité, et des abords complémentaires telles que l’acupuncture, doivent être jugés non pas sur les symptômes isolés, mais sur la qualité globale de vie, la consommation médicamenteuse, la gestion de l’iatrogénie, l’appel au potentiel réactionnel du patient, et la diminution du coût des soins…

Salutations bien confraternelles,

Dr Didier Deswarte,

Médecin retraité, avec l’expérience de 40 ans de médecine générale, et l’utilisation de l’homéopathie, l’acupuncture et l’ostéopathie en libéral et en vacations hospitalières.

Faire au mieux pour soulager en faisant appel aux réactions naturelle de l’organisme, « primum non nocere », mais aussi savoir utiliser la pédagogie inverse vis à vis du patient quand l’indication de nos méthodes est dépassé par une organicité lourde nécessitant des soins indispensables. Ce qui ne dispense pas alors d’accompagner les soins. C’est une question de conscience et de responsabilité.

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