Mois : mai 2019
Parce que nous faisions confiance à nos autorités de tutelle, nous avons joué le jeu avec les règles établies. Or, seule l’évaluation randomisée versus placebo est prise en compte par la HAS. Il ne nous reste plus qu’une possibilité de garder l’homéopathie au service de la population, mobiliser les troupes contre ce diktat gouvernemental.
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Une expérience auprès d’un de mes proches hospitalisé.
Celà se passe dans un centre hospitalier périphérique de la région lilloise. L’état du patient est grave.
Le premier contact avec l’interne du service représente pour moi un idéal de comportement médical. Disponible sans attente, il a donné son temps.
Moi médecin retraité, j’ai d’abord été surpris de le voir si jeune, mais celà arrive fréquemment aux séniors, et ce n’est pas qu’une question de lunettes. Aprés m’avoir invité à m’asseoir, il s’est assis en face de moi et nous avons pu converser.
Même hors de mon statut de médecin retraité, je pense qu’il agit de même avec les familles. Une véritable attitude empathique active. Je ne pensais que les jeunes médecins puissent être formés de telle manière et celà me réconcilie avec l’enseignement médical actuel, mais ces considérations sont aussi « personne dépendante ». J’ai su que son cursus l’amènerait à être médecin urgentiste. Encore plus étonnant donc.
La médecine n’est donc pas toujours dépersonnalisée comme nous avons tendance à le dire, moi y compris.
Le chef de service ensuite de cet hôpital qui gère 5 à 600 lits, disponible pour ce cas difficile et grave, a eu un langage clair vis à vis de la famille, trés professionnel, avec une grande compétence à la fois médicale et relationelle, sans ambiguité incluant pleinement le patient dans sa responsabilisation dans l’évolution des soins.
Pourquoi donc j’aborde cet événement?
Pour répéter ici que la médecine est une. Il n’y pas plusieurs médecines. Nous ne devons pas nous défier de cette approche dit classique, celle des grands consensus. Ni nous défier outre mesure des indications thérapeutiques quand elles sont nécessaires. Il est important par contre de savoir choisir les bons intervenants.
Pour exemple, ce n’est pas aux urgences, que vous pourrez gérer un contexte de globalité de la personne, mais ce sera dans des services adaptés à l’âge tout d’abord, où les soins seront coordonnés, en pluridisciplinarité.
Ensuite bien sûr, nous avons des approches complémentaires telles que l’homéopathie qui ont leur place, et qui ont une réelle efficacité, permettant de diminuer la iatrogénie et de renforcer le terrain, mais qui ne doivent pas non plus se faire entre deux portes, et nécessitent une écoute attentive et spécifique.
Mais nous le répétons et j’y insiste d’autant plus au travers de cette expérience. Nous médecins homéopathes n’avons pas le monopole de l’écoute, et de l’approche en globalité de la personne malade.
Par contre , l’homéopathie pour être efficace nécessite un regard particulier, une approche analogique, qui demande une formation spécifique ancrée dans l’approche de la similitude symptomatique qui nous le répétons n’est pas une loi mais un phénomène, le phénomène de l’hormesis, c’est à dire de l’inversion d’action suivant la dose, qui est un phénomène pharmacologique connu et peu exploité dans la médecine classique.
La formation d’un médecin à l’homéopathie doit être sérieuse et les critères de cette formation ont été repris et explicités dans une norme européenne AFNOR, en partenariat avec la société savante d’homéopathie. Plus de trois cent heures de formation sont nécessaires au minimum.
voir le lien de la société savante d’homéopathie: www.assh.fr ,
et le lien de la norme AFNOR,http://www.assh-asso.fr/actualites/216-norme-afnor
Dans ces jours troublés, gardons le cap, médecins pratiquant l’homéopathie, et continuons à pratiquer avec d’autant plus de rigueur clinique et partageons activement nos observations. Nous pouvons vous conseiller chers confrères de nous rejoindre dans les sociétés existantes ou même d’en créer de nouvelles, en restant bien intégrés aux sociétés de formation médicales existantes.
Pour les patients, Sachez mettre votre confiance, avec discernement, sur les différents pans de la médecine, sans apriori, le principal étant que le dialogue s’installe et que les objectifs soient nettement formulés par le ou les praticiens de santé.
La médecine commence aussi sur le soin que le patient apporte lui même à sa propre santé.
DD
La Haute autorité de santé va très bientôt donner ses conclusions sur l’utilité de l’homéopathie.