Mois : juin 2019
Hier matin à Paris à la maison de l’Amérique latine était présenté notre livre blanc élaboré par notre collectif de défense de l’homéopathie.
Une table ronde était organisée autour du thème:
Quelle place pour l’homéopathie dans l’offre de soins?
Madame Jacqueline Dubois, députée de Dordogne a fait l’introduction de ce sujet. Les journalistes étaient présents, ainsi qu’à la conférence de presse qui a suivi.
Sont intervenus pour présenter ce travail, le Dr Hélène Renoux, présidente de la société savante d’homéopathie, Monsieur Joël Siccardi, président de l’association Homeopatients France – AHP – et le Docteur Charles Bentz président du syndicat des médecins homéopathes français – SNMHF.
La table ronde qui a suivi montrait les regards croisés sur le rôle de l’homéopathie dans le système de santé en France, d’un pharmacien Phillippe Besset, président de la fédération des syndicats pharmaceutiques de france; d’un soignant,le docteur Toledano , oncologue et radiothérapeute fondateur de l’institut Rafaël; une industrielle Anabelle Flory, directrice du laboratoire Boiron France, et une anthropologue, Madame Ben Dridi.
L’homéopathie n’est pas qu’une thérapeutique, c’est aussi une philosophie, avons nous pu entendre. Elle sait mettre le patient au centre du soin, ce qui est une idée clé des préoccupations actuelles de la santé publique, au delà de querelles stériles vécues actuellement. « Il faut dépasser cet antagonisme pour induire une coopération » nous exprimait Madame Ben Dridi.
Consultez donc ce livre ci dessous et diffusez le!
Livre_Blanc_Place_homeo_offre_soins_juin19
Lettres blanches sur un fond bleu, signe d’apaisement.
Encore faut il qu’il soit lu et compris, et ensuite entendu.
L’entendement, ancien terme de l’intelligence montre bien que pour comprendre il faut entendre!
Pour entendre, il faut prêter l’oreille. Sinon nous serons dans l’oxymore bien classique du dialogue de sourds et c’est bien ce qui se passe lors des convocations de la commission de transparence de la haute autorité de santé.
Tout est malentendu. Sa compétence est d’évaluer le médicament homéopathique et en fait ce n’est pas le médicament que l’on évalue mais la méthode. La méthode est indissociable du médicament. C’est donc ici un procès de la méthode.
Celà n’est pas dit.
Pour un médicament classique, l’évaluation ne remet pas en cause la pharmacologie. Ici l’enjeu est de remettre en cause tout l’édifice conceptuel de l’homéopathie.
Nous avons en main des preuves du bien fondé de la méthode homéopathique, et la direction qu’il faut prendre pour l’évaluation de cette méthode. L’HAS avoue ici que ce n’est pas de sa compétence!
Comme le disait le docteur Toledano, oncologue radiothérapeute lors de la table ronde, à l’occasion de la présentation de notre livre blanc, à Paris hier matin mercredi 12 juin: nous ne pouvons continuer ainsi à nous opposer dans ces débats antinomiques en médecine. Il nous faut trouver d’autres modalités pour unifier notre langage en centrant la médecine sur le patient et le soin à ce patient au sens large, avec notre écoute et la confiance qui est instaurée avec le médecin et j’ajouterai, son discernement, et ses compétences.
Voir la médecine autrement. Et ne pas rester dans nos dogmatismes stériles. Le mérite de nos difficultés actuelles est qu’elles ouvrent au dialogue et doivent être le prétexte à avancer ensemble en bonne intelligence.
Ci aprés le lien de l’article paru dans « le généraliste »
Notez dans cet article la réflexion du Dr Jean Lionel Bagot:
« Nous avions vraiment l’impression de ne pas être devant la bonne commission », a abondé le Dr Jean-Lionel Bagot, généraliste et responsable du DU d’homéopathie à l’université de Strasbourg. De fait, celui-ci estime que « les conclusions de la commission de transparence ne peuvent pas être adaptées à la question posée, qui est de savoir si l’on doit ou non continuer à rembourser l’homéopathie ».
Ci dessous le lien pour notre livre blanc:Livre_Blanc_Place_homeo_offre_soins_juin19